Au début du siècle dernier, François Fabié, en quelques vers, peint ce vaste plateau du Lévezou entre Atlantique et Méditerranée, sur lequel les collines au dos usé entourent les Hauts Monts formés de gneiss, de schistes et de calcaire, zone de landes et de vaste solitude soumise aux longs hivers rigoureux et aux étés torrides.
La main de l'homme a dû, tout au long des siècles être très forte pour tirer nourriture de cette terre où croissent naturellement le chêne, le hêtre, la fougère, l'aubépine, la bruyère et surtout le genêt qui, au moment de la floraison, semble, par un contraste bizarre, enfermer ce pays dans un cadre d'or. |